Robert, un aubergiste attentionné

Service client, 1999-2020

C’est après plusieurs années de service à Jouvence que Robert a tiré sa révérence comme aubergiste. Portrait d’un homme attentionné et à l’écoute des clients.

 

Tout a commencé à la plonge

Robert a commencé à travailler à Jouvence les deux mains dans l’eau savonneuse comme plongeur pour ensuite devenir responsable en salle en manger. C’est en 1999 qu’il a déployé ses ailes comme aubergiste, au plus grand bonheur des clients de La Petite Auberge de Jouvence.

Au fil du temps, il reconnaissait les clients de l’auberge et les clients le demandaient. « À mes débuts, chaque fois que je travaillais, les clients demandaient si Robert était là. Il prenait le temps d’échanger avec les clients et c’est ainsi qu’il connectait avec eux », partage Joëlle, une collègue qu’il a formée à son arrivée. Gageons que les petites attentions ici et là, son écoute et sa bonne humeur y étaient pour beaucoup! Il était très reconnaissant des invités qui revisitaient Jouvence. C’était l’équivalent de sa deuxième paie et probablement l’un des éléments qui propulsait sa motivation au travail et qui l’amenait à toujours vouloir en faire plus. Pour lui, les petits détails font toute la différence auprès des clients, mais également auprès de son équipe de travail immédiate.

« Robert est une personne toujours de bonne humeur. Il est très fiable, assidu et ponctuel. Il représentait à merveille Jouvence. » – Frédéric, directeur des opérations

« J’ai travaillé un bon 10 ans avec lui. Ça a toujours été un plaisir de travailler avec lui : il était à l’écoute des clients, présent d’esprit et de bonne humeur! » – Serge, chef d’équipe cuisine

« On se relayait Robert et moi. Tous les clients étaient satisfaits de son travail. Ça me mettait en confiance comme nos standards clients étaient similaires. » – Dany, aubergiste

« Les deux hommes avaient la même vision et une approche client très alignée. Jouvence ne pouvait pas demander mieux! » Joëlle, aubergiste

 

Son moment le plus marquant : la crise du verglas

Au moment de poser cette question, une avalanche de souvenirs défilent. Il a vécu tant de bons souvenirs à Jouvence! « Je pense mon souvenir le plus marquant est la crise du verglas. » Il exprime que, durant cet hiver dont plusieurs se souviennent, l’équipe d’Hydro-Québec était hébergée à Jouvence. Le choix de l’emplacement n’avait pas été laissé au hasard : le site offrait toujours de l’électricité malgré les intempéries et il permettait de rassembler toute l’équipe d’experts à un seul endroit. Cela permettait ainsi de mieux coordonner l’ensemble du travail à réaliser pour remettre sur pied le réseau électrique. Pour des questions de logistique (et d’électricité), Robert et d’autres membres de son équipe dormaient à Jouvence plutôt que dans leur résidence respective. Ils se réveillaient très tôt comme l’équipe d’Hydro-Québec déjeunait à 4 h 30. Ils se couchaient ainsi très, très tôt. « Ç’a été une période intense, mais je suis fier d’être passé à travers! », indique-t-il.

 

Pourquoi Jouvence?

Spontanément, la première réponse qui lui vient en tête est l’horaire. Il ajoute rapidement que l’équipe, l’éloignement urbain, la nature et la philosophie d’entreprise ont fait en sorte qu’il s’est épanoui durant tant d’années à Jouvence. Son amour pour ce joyau des Cantons-de-l’Est s’explique donc de plusieurs façons! Il réitère que le cadre de travail naturel, situé en plein cœur de la forêt, enjolivait grandement son quotidien.

 

Des projets plein la tête

Depuis qu’il ne travaille plus à Jouvence comme aubergiste, Robert occupe son quotidien aisément. « Depuis le début de ma retraite, j’ai plein de projets! », s’exclame-t-il. Entre le débitage de chevreuil lors de la période de chasse, l’emballage des différentes pièces de viande coupées, la lecture, l’assemblage de casse-têtes, la réalisation de la sculpture et la cuisine de « bonne bouffe » pour son amoureuse et lui, on peine à imaginer qu’il se tourne les pouces! Il s’est même offert un périple sur la côte canadienne du Pacifique pendant 6 semaines à bord d’une van adaptée. « D’autres périples sont à venir, seul l’avenir sait où j’irai », conclut-il l’esprit libre.

Robert, Jouvence te remercie pour ton travail exemplaire!