Sandra Laflamme travaille à Jouvence, en salle à manger, depuis environ 5 ans et est également bénévole pour la Fondation Muses Canada depuis la même période. Rencontre avec une femme de cœur qui n’a pas froid aux yeux.

Rêver de pouvoir aider

Sandra, 40 ans, rêvait déjà toute petite d’aider les autres, humains et animaux confondus, et l’Afrique lui semblait l’endroit tout indiqué pour le faire. La vie lui a donné la chance de concrétiser son rêve en 2012, lorsqu’elle a réalisé sa première mission humanitaire en Afrique, avec un bagage sans formation dans le domaine, mais bien rempli d’un ardent désir de faire une différence dans le monde.

Elle a donc pris ses marques et a appris sur le terrain, jusqu’à devenir chargée de missions et s’occuper de la logistique et de la direction d’équipes. Ces missions, d’un à quatre mois, l’ont menée au Togo et au Burkina Faso, dans le désert du Sahel, en des lieux où il n’est plus possible d’aller en raison de la situation non sécuritaire actuelle. Une des missions consistait à apporter l’eau potable ainsi que l’électricité, par des panneaux solaires, dans un dispensaire.

Collaborer avec la Fondation Muses Canada

Sandra est maintenant bénévole terrain pour la Fondation Muses Canada. Cette organisation à but non lucratif fondée en 2016 a pour mission de « promouvoir l’entraide et poser des gestes positifs partout où il est possible de le faire ». La présidente Julie Dallaire et la vice-présidente Kim Pépin Jubinville sont animées par un but commun : subvenir à des besoins locaux et internationaux.

La Fondation met ainsi en œuvre des actions concrètes locales, par exemple pour les itinérants à Montréal ou les sinistrés des inondations de Ste-Marthe-sur-le-lac, ainsi que des missions en République dominicaine pour aider les enfants et les familles, en plus de favoriser le partage de connaissances, comme des cours de RCR, grâce à des bénévoles.

En août 2019, Sandra était présente avec la Fondation Muses Canada en République dominicaine, dans la province de San Cristóbal, pour la construction et l’inauguration d’un nouveau local à l’école de Pozo Prieto, suivant l’initiative de la Fondation pour permettre à la centaine d’enfants qu’elle parraine depuis plus de trois ans de continuer à fréquenter l’école du village. Grâce à des dons, la Fondation apporte également toutes les fournitures scolaires pour les enfants, ainsi que des vêtements pour les familles.

La Fondation Muses Canada vient aussi en aide aux animaux de la République dominicaine, par exemple en sauvant des chiens maltraités, en faisant fabriquer des colliers rembourrés spéciaux pour des cochons gravement blessés par les moyens existants ou en apportant de la nourriture pour assurer leur subsistance.

Se sentir à sa place

À travers ses différentes missions, Sandra a connu des moments plus difficiles, souvent liés aux enfants malades et sous-nourris qui sont en très mauvais état. Elle a aussi été témoin des mauvaises conditions d’un camp de réfugiés, où les étrangers n’étaient pas les bienvenus, même pour apporter de l’aide, parce qu’on voulait cacher la situation au reste du monde. C’est grâce à sa force intérieure et à son sang-froid qu’elle a appris à gérer des situations comme celles-là.

Ce sont aussi tous les moments positifs et émouvants qui font en sorte que Sandra sait qu’elle fait la bonne chose et qu’elle est au bon endroit. Comme arriver à l’école, avec les enfants joyeux qui crient parce qu’ils sont contents et font un accueil incroyable, ou encore voir la réaction des gens à l’eau potable et l’électricité au dispensaire, ainsi que les bienfaits par la suite, quand ils sont plus en santé et comprennent que c’est bon pour eux, qu’ils se ravitaillent en eau potable pour la maison, pour en faire profiter un plus grand nombre.

L’aide humanitaire, pour Sandra, c’est vivre quelque chose de grand en dedans, ressentir une énergie partagée incroyable. C’est l’occasion d’échanger avec des gens qui n’ont rien et qui sont prêts à tout donner, qui témoignent avec cœur de leur reconnaissance quand un projet se concrétise. C’est se sentir à sa place, même si c’est loin d’être toujours facile. C’est un grand défi, mais tellement valorisant que plus elle en fait, plus elle veut en faire.

Pour plus d’information sur la Fondation Muses Canada, vous pouvez consulter le site Web, Facebook ou Instagram.